Archives de la catégorie ‘Lettres Henry’

30/12/57

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Paris le 30 décembre 1957

Ma chère Suzanne

Reprenons à nouveau contact. Ou, pour être plus juste, je reprends à nouveau contact avec vous, puisque c’est moi seul le fautif. Pardonnez-moi une fois de plus ces cassures ou plutôt ces intervalles qui se produisent dans nos rapports épistolaires. J’y reviendrai tout à l’heure.

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Lundi 23/12/57

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Paris le 24 novembre 1957

Chère amie
Ma chère grande amie
Ma chère Suzanne
Ma chère petite Suzanne
Ma Suzanne
Ma chérie

Voilà comment j’avais mentalement commencé dans mon esprit la lettre que je comptais vous écrire, marquant ainsi par ces termes successifs, dont chacun effaçait le précédent, la courbe de température, si je puis ainsi dire, qui régna entre nous durant votre trop bref séjour. Et accordez-moi ce mérite que ma pensée ardente, vis à vis de vous, ne fut pas altérée, comme il aurait pu paraitre naturel, quand vous m’avez dit lors de notre dernier diner et comme on lance un projectile : « Je ne vous aime pas !« .

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Paris le 23 oct. 1957

Ma chère petite Suzanne

Comme Nice est à l’autre bout de la France, je ne sais si on s’y tient au courant de l’actualité et des divers évènements qui peuvent surgir, comme les conflits sociaux.

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Paris dimanche 13 octobre 1957

Ma chère petite Suzanne

Je comprends aisément votre irritation à mon égard, qui s’est traduite par une bonne volée de bois vert. Vous êtes ultra sensible, chère Suzanne, et vous dramatisez volontiers. Rappelez-vous que lorsque vous êtes venue à Paris chez l’industriel, c’est seulement après quelques semaines de séjour que vous m’avez fait signe et je ne vous en ai pas témoigné d’acrimonie.

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Concorès le 1er sept. 1957

Que vous m’écrivez d’adorables lettres, ma Suzanne. Est-ce « chat Bijou » qui, présidant à l’élaboration de la dernière, fut votre inspirateur ? Non ! Je crois que c’est plutôt la très vieille et solide amitié que vous avez pour moi qui me vaut des pensées aussi douces. Je bénéficie de l’ancienneté ; comme quoi, il n’est pas toujours fâcheux de vieillir.

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Concorès le 10 aout 1957

Ma chère petite Suzanne

C’est avec joie que j’ai lu votre longue lettre. Je ne regrette pas votre écriture « dansante », selon votre jolie expression. J’ai pu la lire en effet bien plus facilement que d’habitude, quand je suis obligé, pour déchiffrer certains mots, de me livrer au même travail que Champollion sur les hiéroglyphes. Aussi, écrivez-moi toujours sur vos genoux.

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Paris le 4 aout 1957

Ma chère petite Suzanne

Je vous écris de Paris d’où je n’ai pas pu partir encore. Je quitte la capitale pour Concorès mardi matin 6 aout.

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Paris le 21 juillet 1957

Chère et adorable Suzanne

Véritablement vous êtes un Ange ! Le mot n’est pas trop fort. Alors que vous devriez avoir envers moi un juste ressentiment pour avoir si longtemps tardé à vous répondre, vous me gardez si peu de rancune que vous n’hésitez pas à me souhaiter ma fête et à m’envoyer, à cette occasion, un nouveau livre. Je suis confus de tout cela, autant de mon inqualifiable silence que de votre indulgence vraiment méritoire. De tout cœur je vous remercie de ce volume que je lirai en vacances, comme j’avais lu aux vacances dernières : « Mort où est ta victoire ? ».

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