Archives de la catégorie ‘Lettres Henry’

Paris le 19 avril 1957

Ma bien chère Suzanne

Je ne veux pas que Pâques arrive sans un mot de moi. Vous sachant extrêmement attachée à ces fêtes religieuses qui viennent périodiquement se manifester dans l’année, je veux que ma présence vous rejoigne et tiens à vous souhaiter de passer de bonnes fêtes.

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Paris le 23 janvier 1957

Ma chère petite Suzanne

Que devez-vous penser de moi ? Moi, en tout cas, j’ai honte de moi-même ! Je puis presque dire que je me fais horreur !!

Vous adresser mes vœux de nouvel an et vous remercier des vôtres le 23 janvier, ce n’est vraiment pas admissible.

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Paris le 22 décembre 1956

Ma bien chère Suzanne

Je vous adresse ce petit mot rapide pour vous souhaiter un bon Noël, avec le très grand regret de ne pas être auprès de vous pour célébrer cette fête.

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Paris le 19 décembre 1956

Ma chère Suzanne

J’ai été bien attristé pour vous en apprenant le deuil qui vous frappait. J’aurai voulu vous écrire sur le champ mais hélas ! je n’étais pas en état de le faire et depuis j’ai encore été poursuivi par la malchance, ce qui a encore prolongé mon silence.

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Concorès le 1er sept. 1956

Ma bien chère Suzanne

Me voici de nouveau à Concorès comme je vous l’avais fait prévoir dans ma dernière lettre, celle où je vous adressais mes bons vœux de fête.

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Concorès le 9 aout 1956

Ma chère petite Suzanne

Vous êtes trop gentille d’avoir pensé à me souhaiter ma fête. Mais je veux vous gronder pour m’avoir envoyé, à cette occasion, cette jolie cravate verte et ces délicieux bonbons qui m’ont fait très grand plaisir et dont je vous remercie bien vivement. Je ne veux plus que vous fassiez de telles dépenses pour moi.

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Concorès le 1er juillet 1956 (date anniversaire de mon accident)

Ma chère petite Suzanne

Au moment de commencer cette page blanche, je me sens dans une gêne indicible. J’ai tellement de torts que je ne peux même pas demander de me les faire pardonner. Je viens vers vous, comme les bourgeois de Calais, la corde au cou.

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Paris le 30 mars 1956

Ma chère petite Suzanne

Ce petit mot, rapide comme l’éclair (et qui ne fait que précéder de peu la lettre que je vais vous écrire) afin de vous souhaiter de bonnes fêtes de Pâques.

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Paris le 31 décembre 1955

Ma bien chère Suzanne

Je suis, en effet, très en retard avec vous et je m’en excuse vivement. Mais ne l’avez-vous pas été vous-même dernièrement ? Ainsi nous sommes quittes, sans d’ailleurs qu’il y ait eu du tout de ma part une volonté de rendre la pareille.

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Paris le 27 octobre 1955

Ma chère Suzanne

Je ne sais plus que penser. Je vous ai écrit il y a environ 3 semaines à 1 mois et je n’ai reçu aucune réponse de vous.

Je me demande si votre lettre s’est perdue ou bien si vous êtes malade. Ce silence prolongé m’inquiète.

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