Concorès le 21 aout 1966

Ma chère petite Suzanne

Me voici enfin arrivé à Concorès, pas en très bon état et plutôt très fatigué.

J’espère que le séjour ici dans ce repos champêtre dont j’ai tant besoin me permettra de remonter un peu la pente.

J’ai bien reçu vos gentilles cartes qui m’ont fait grand plaisir.

J’espère que vous passez dans ce magnifique pays de bonnes vacances, sinon ensoleillées du moins reposantes.

Est-ce que votre frère est avec vous, comme les années précédentes ?

Je pense que vous allez, comme d’habitude, vous faire photographier et que j’aurai le plaisir de recevoir votre belle image.

Ici à Concorès rien de nouveau. Il y a toujours les mêmes personnes dont certaines atteignent un âge vraiment canonique. C’est un pays de longue vie.

Si mon état de santé me le permet, je me promets de venir dans le courant de l’automne jusqu’à Nice pour avoir la grande joie de vous revoir.

Je vous quitte ma chère petite Suzanne en vous embrassant bien affectueusement. Mon respectueux souvenir à votre maman. Caresse à Bijou.

Henry

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