Archives de la catégorie ‘1965-1967’

Cahors – 1er mai 1967

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Hôpital de Cahors (chambre 9) le 1er mars 1967

Ma chère Suzanne

Je suis absolument abasourdi. Jugez vous-même.

Il y a plusieurs semaines, je vous ai adressé une longue lettre dans laquelle je vous expliquais que je me trouvais fort malade et même qu’il s’en était fallu de peu que je meure. Et d’ailleurs, je me trouve toujours, je peux dire, à la frontière de la mort.

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Hôpital de Cahors (chambre 9) mardi 17 janvier 1967

Ma chère petite Suzanne

Je suis absolument confus de mon long silence, alors que je voulais vous remercier par retour de vos bons vœux qui accompagnaient les jolis mouchoirs offerts par vous et qui m’ont fait tant plaisir.

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Paris le 30 décembre 1966

Ma chère petite Suzanne

Veuillez bien, je vous prie, me pardonner si je n’ai pas encore répondu à votre lettre reçue déjà depuis quelques semaines à l’hôpital de Cahors. Mais vous ne m’en voudrez pas, vous faisant savoir que j’ai été très souffrant ces temps-ci et dans l’impossibilité matérielle d’écrire.

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Cahors – 6 Xbre 1966

Ma chère petite Suzanne

Voici 2 autres vues du Lot, choisies comme les précédentes parce qu’elles doivent répondre à vos gouts, imprégnées qu’elles sont d’eau courante et de verdure. Ce qui prouve que ce département n’est pas aussi sec qu’il en a la réputation.

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Cahors le 2 Xbre 1966

Ma chère petite Suzanne

Vous m’aviez demandé de vous envoyer quelques vues du Lot. En voici que je vous adresse avec plaisir.

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Hôpital de Cahors le 20 nov. 1966

Ma chère petite Suzanne

Combien je suis honteux de moi-même pour ne vous avoir pas remercié depuis déjà longtemps de vos deux gentilles lettres et ne vous avoir pas plus tôt témoigné tout le plaisir qu’elles m’ont fait, surtout dans les circonstances que je traverse où l’amitié dont on est l’objet s’avère encore plus précieuse.

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Cahors 21 sept. 1966

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Concorès le 20 sept. 1966

Ma bien chère Suzanne

Comme vous devez le penser, je me suis réjoui de recevoir votre lettre ainsi que vos photos qui l’accompagnaient. Parlons d’abord de ces dernières : je vois avec admiration que vous ne changez pas ; les années peuvent passer, vous êtes toujours aussi rayonnante et plus délicieuse que jamais. Vous êtes un cas quasi miraculeux !

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Concorès le 21 aout 1966

Ma chère petite Suzanne

Me voici enfin arrivé à Concorès, pas en très bon état et plutôt très fatigué.

J’espère que le séjour ici dans ce repos champêtre dont j’ai tant besoin me permettra de remonter un peu la pente.

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