Paris le 8 mars 1962

Ma chère petite Suzanne

Je suis bien affligé d’avoir appris, par vos deux dernières lettres, que votre état de santé vous causait des soucis ou tout au moins des tribulations. J’en éprouve une sincère tristesse, dont vous pourriez douter peut-être par le temps que j’ai mis à vous répondre.

Mais vous ne sauriez imaginer par quelles vicissitudes je viens de passer depuis le début de l’année. C’est ce qui fait que ma réponse à vos lettres est restée en souffrance bien malgré moi.

Je vous écrirai plus longuement vers la fin de cette semaine pour vous expliquer tout cela. Ce petit mot n’est donc que pour vous faire prendre patience et pour vous embrasser tendrement.

Henry

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