18 novembre 2008
Archives de la catégorie ‘1960-1964’
17 novembre 2008
Paris le 29 décembre 1964
Ma chère petite Suzanne
Vous m’avez véritablement par trop comblé avec cette magnifique boite de délicieuses cerises à l’eau de vie enveloppées de chocolat !
16 novembre 2008
Concorès le 15 septembre 1964
Ma chère petite Suzanne
Vous voilà maintenant complètement réinstallée à Nice. Vous avez dû sans doute reprendre le collier avec bien de la mélancolie après vos belles vacances. Êtes-vous revenue dans la situation que vous paraissiez vouloir quitter ou bien avez-vous pu trouver autre chose qui vous conviendrait mieux et dans une branche mieux appropriée à vos gouts ?
16 novembre 2008
Concorès le 4 septembre 1964
Ma chère petite Suzanne
Vous voilà donc maintenant de retour à Nice, apportant avec vous une moisson de bien jolis souvenirs, si j’en juge par les cartes ravissantes que vous m’avez envoyées et dont je vous remercie de tout cœur. Cela m’a permis de vous imaginer par la pensée dans tous ces beaux décors, sans oublier le Trianon où nous fumes ensemble. A cet égard je me souviens d’un épisode que vous avez peut-être oublié. Je vous le rappelle : nous étions donc (c’était je crois en 1942 lors de votre premier séjour à Paris) dans les profondeurs du parc de Versailles et dans les parages du petit Trianon et tout près du temple d’amour. Saisie par cette ambiance de rêve et voulant sans doute l’intensifier en profondeur, vous me demandâtes de vous laisser me quitter un moment pour vous permettre de vous abandonner aux charmes d’une solitude plus complète.
15 novembre 2008
Concorès – Dimanche soir 26 juillet 1964
Ma chère petite Suzanne
J’ai été très content de recevoir votre gentille lettre dont je vous remercie de tout cœur, et très confus aussi de m’être encore laissé devancer par vous, car je voulais vous écrire depuis bien longtemps. Mais hélas je serai toujours un incorrigible retardataire. Veuillez bien me pardonner encore une fois de plus.
14 novembre 2008
Paris le 27 mars 1964
Ma chère petite Suzanne
Vous devez commencer à croire que je suis mort. Mon Dieu c’est une idée à laquelle il faudra bien se familiariser.
Si ma lettre commence sur un ton bien funèbre, c’est parce que je viens à peine de sortir d’une longue et pénible épreuve. Je vais vous la résumer brièvement afin que ma lettre ne soit pas toute axée sur moi.
13 novembre 2008
Paris le 23 décembre 1963
Ma chère petite Suzanne
Vraiment vous me comblez ! Vous me traitez en véritable enfant gâté !! Comment vous remercier de ce magnifique envoi de délicieux chocolats, ce qui me gêne car je suis confus que vous fassiez de pareilles dépenses pour moi.