Gourdon (Lot) 10 avril 1942

Ma pauvre amie,

Si j’ai trouvé ma mère encore vivante, j’assiste hélas à sa fin. Elle s’en va au milieu de souffrances inimaginables dont je vous épargne la description. Je suis à ses côtés dans tous les instants et je ne puis ainsi vous écrire davantage.

Ma pensée n’en va pas moins vers vous souvent. Elle m’est une consolation dans toute ma douleur actuelle.

Avec tout mon cœur affectueux

Henry

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