26 octobre 2008

Ma chère petite Suzanne
Vous devez vous impatienter bien justement et l’attente de me lire doit vous paraitre bien longue. Vous avez bien dû soupçonner que ce retard était dû à une cause involontaire. Je viens en effet de subir, comme presque chaque année, une forte bronchite qui m’a immobilisé ces temps-ci et dans ces conditions, il m’aurait été difficile, ma pauvre amie (je barre « pauvre » parce que vous n’aimez pas ce qualificatif, je ne sais trop pourquoi) de m’occuper de vous durant votre séjour à Paris. Cet handicap a eu un second effet, c’est que je n’ai pu retirer ma cousine de son hospice qu’avant-hier, alors qu’on devait la remettre sous ma sauvegarde au début d’octobre.
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26 octobre 2008
Ma chère petite Suzanne
Ce petit mot va vous causer une grande surprise, puisqu’il est écrit de Concorès. ma Chambre Syndicale a eu, en effet, la bonne idée de m’accorder une semaine de congé supplémentaire (ayant déjà pris le mois de juin) parce que ces temps-ci le bulletin que je rédige a été supprimé durant la fermeture des usines d’automobiles.
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26 octobre 2008 |
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25 octobre 2008

Ma chère petite Suzanne
J’attendais avec impatience l’arrivée de Ste Suzanne pour vous souhaiter une bonne et heureuse fête. Elle et moi sommes exacts au rendez-vous et tous les deux nous vous embrassons fort et vous entourons de toute notre profonde amitié (j’ai glissé entre les doigts de cette charmante sainte de quoi vous offrir un petit souvenir à votre gout).
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25 octobre 2008 |
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25 octobre 2008

Ma chère petite Suzanne
Votre lettre si gentille a été pour moi un grand réconfort et je vous en remercie affectueusement.
Vous faites un historique très fidèle des évènements fâcheux qui me sont arrivés au cours de ces dernières années. Comme on dit « jamais deux sans trois », j’espère avoir épuisé maintenant la gamme de la série noire.
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25 octobre 2008 |
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24 octobre 2008

Ma chère petite Suzanne
Vous allez être bien stupéfaite en recevant ma lettre de Concorès, car, comme vous le savez, je n’ai pas l’habitude de prendre mes vacances au mois de juin. Je suis cependant ici depuis une dizaine de jours. Que s’est-il donc passé ?
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24 octobre 2008 |
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24 octobre 2008

Ma chère petite Suzanne
Je lisais ces jours-ci une lettre de Claude Debussy dans laquelle il y avait ce passage : « A mesure que je vieillis, je m’aperçois que je suis de plus en plus atteint par la maladie du retard« . Cette phrase, je pourrais, hélas, me l’attribuer. C’est bien, en effet, une maladie dont il s’agit, car je ne vois pas d’explication possible à cet état vraiment léthargique dont je suis victime et qui cloue sur place ma correspondance, même celle qui m’est la plus chère.
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24 octobre 2008 |
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23 octobre 2008
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23 octobre 2008
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22 octobre 2008
Ma chère petite Suzanne
Je m’avance vers vous (je vais m’exprimer au figuré, bien entendu) comme les bourgeois de Calais : pieds nus, en chemin et la corde au cou pour implorer mon suprême pardon. Et pour mettre un peu plus de chance de mon côté, j’ai attendu l’arrivée de Noël, date où l’Enfant-Dieu lave tous les péchés du monde. Et je puis dire que j’ai bien besoin de cette intercession, car j’ai terriblement péché envers vous par mon long silence qui s’est produit je ne sais comment et sans le vouloir. C’est pourquoi, ne pouvant fournir et ne trouvant pas d’explication normale à un tel comportement qui me dépasse moi-même, je m’approche de vous sur la pointe des pieds et avec une candide innocence dans le sillage du petit Jésus et pour vous demander l’oubli de mes fautes et pour vous souhaiter un bon Noël.
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22 octobre 2008 |
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22 octobre 2008

Ma bien chère Suzanne
Je vous adresse tous mes vœux les plus affectueux de bonne et heureuse fête.
Je regrette de ne pas être à côté de vous pour vous la souhaiter de la même manière que vous la mienne en juillet dernier. Je ne puis donc vous faire la surprise de déposer à côté de votre assiette un joli volume. Par contre, je puis vous permettre de vous acheter en mon nom quelque chose qui vous fera plaisir, par le billet ci-joint.
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22 octobre 2008 |
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