Paris Match, N°533, 27 juin 1959
Sommaire
- Meurtre aux Bahamas, par Philippe de Bausset
- BB Mariage
- Les vraies couleurs du tiercé, par Don et Honoré Bostel
- La justice des hommes condamne la justice d’un père, par Jean Farran
- Au secours des coeurs fatigués, un coeur à transistors, par Marc Heimer
Qui a tué Harry ? C’est la question qu’on se pose depuis 19 ans au paradis des milliardaires. Harry, c’était Harry Oaks, l’homme à la mine d’or qui fut trouvé « massacré » dans sa somptueuse villa. Une journaliste américaine avait cherché à reprendre l’enquête, elle fut retrouvée au fond d’un puits, égorgée…
Le colonel Charrier et M. Bardot, industriel, ont essayé de marier leurs enfants en cachette. Mais ces enfants sont des monstres sacrés et la presse, ayant retrouvé leur piste, a assisté, dans un tumulte « au mariage d’une époque ».
Le Grand Prix c’est l’apogée des courses. Aujourd’hui ce grand évènement parisien appartient à toute la France, conquise par la diabolique invention de quelques polytechniciens : « le tiercé ». Mais derrière le ticket du parieur, il y a toute la tradition d’un monde suranné qui appartient à la littérature et à la peinture.
Pour Boris Boricki, son crime porte un nom de la Bible : la vengeance. Pour les jurés de la Haute-Savoie, il a tué un homme avec préméditation.
Le premier animal à posséder un second coeur à transistors est [un] chien de berger. Le docteur Kantrowitz a dû choisir des chiens parce que eux seuls étaient d’une taille suffisante. Depuis un an, celui-ci et neuf autres se comportent normalement malgré l’appareil qu’ils gardent en permanence.
