16 octobre 2008
Paris le 23 oct. 1957
Ma chère petite Suzanne
Comme Nice est à l’autre bout de la France, je ne sais si on s’y tient au courant de l’actualité et des divers évènements qui peuvent surgir, comme les conflits sociaux.
Archives de la catégorie ‘1955-1959’
16 octobre 2008
Ma chère petite Suzanne
Comme Nice est à l’autre bout de la France, je ne sais si on s’y tient au courant de l’actualité et des divers évènements qui peuvent surgir, comme les conflits sociaux.
16 octobre 2008
Ma chère petite Suzanne
Je comprends aisément votre irritation à mon égard, qui s’est traduite par une bonne volée de bois vert. Vous êtes ultra sensible, chère Suzanne, et vous dramatisez volontiers. Rappelez-vous que lorsque vous êtes venue à Paris chez l’industriel, c’est seulement après quelques semaines de séjour que vous m’avez fait signe et je ne vous en ai pas témoigné d’acrimonie.
15 octobre 2008
Que vous m’écrivez d’adorables lettres, ma Suzanne. Est-ce « chat Bijou » qui, présidant à l’élaboration de la dernière, fut votre inspirateur ? Non ! Je crois que c’est plutôt la très vieille et solide amitié que vous avez pour moi qui me vaut des pensées aussi douces. Je bénéficie de l’ancienneté ; comme quoi, il n’est pas toujours fâcheux de vieillir.
15 octobre 2008

Ma chère petite Suzanne
C’est avec joie que j’ai lu votre longue lettre. Je ne regrette pas votre écriture « dansante », selon votre jolie expression. J’ai pu la lire en effet bien plus facilement que d’habitude, quand je suis obligé, pour déchiffrer certains mots, de me livrer au même travail que Champollion sur les hiéroglyphes. Aussi, écrivez-moi toujours sur vos genoux.
14 octobre 2008
Ma chère petite Suzanne
Je vous écris de Paris d’où je n’ai pas pu partir encore. Je quitte la capitale pour Concorès mardi matin 6 aout.
14 octobre 2008

Chère et adorable Suzanne
Véritablement vous êtes un Ange ! Le mot n’est pas trop fort. Alors que vous devriez avoir envers moi un juste ressentiment pour avoir si longtemps tardé à vous répondre, vous me gardez si peu de rancune que vous n’hésitez pas à me souhaiter ma fête et à m’envoyer, à cette occasion, un nouveau livre. Je suis confus de tout cela, autant de mon inqualifiable silence que de votre indulgence vraiment méritoire. De tout cœur je vous remercie de ce volume que je lirai en vacances, comme j’avais lu aux vacances dernières : « Mort où est ta victoire ? ».
13 octobre 2008

Ma bien chère Suzanne
Je ne veux pas que Pâques arrive sans un mot de moi. Vous sachant extrêmement attachée à ces fêtes religieuses qui viennent périodiquement se manifester dans l’année, je veux que ma présence vous rejoigne et tiens à vous souhaiter de passer de bonnes fêtes.
13 octobre 2008

Ma chère petite Suzanne
Que devez-vous penser de moi ? Moi, en tout cas, j’ai honte de moi-même ! Je puis presque dire que je me fais horreur !!
Vous adresser mes vœux de nouvel an et vous remercier des vôtres le 23 janvier, ce n’est vraiment pas admissible.
12 octobre 2008

Ma bien chère Suzanne
Je vous adresse ce petit mot rapide pour vous souhaiter un bon Noël, avec le très grand regret de ne pas être auprès de vous pour célébrer cette fête.
12 octobre 2008
Ma chère Suzanne
J’ai été bien attristé pour vous en apprenant le deuil qui vous frappait. J’aurai voulu vous écrire sur le champ mais hélas ! je n’étais pas en état de le faire et depuis j’ai encore été poursuivi par la malchance, ce qui a encore prolongé mon silence.