Archives de la catégorie ‘1955-1959’

Paris le 23 oct. 1957

Ma chère petite Suzanne

Comme Nice est à l’autre bout de la France, je ne sais si on s’y tient au courant de l’actualité et des divers évènements qui peuvent surgir, comme les conflits sociaux.

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Paris dimanche 13 octobre 1957

Ma chère petite Suzanne

Je comprends aisément votre irritation à mon égard, qui s’est traduite par une bonne volée de bois vert. Vous êtes ultra sensible, chère Suzanne, et vous dramatisez volontiers. Rappelez-vous que lorsque vous êtes venue à Paris chez l’industriel, c’est seulement après quelques semaines de séjour que vous m’avez fait signe et je ne vous en ai pas témoigné d’acrimonie.

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Concorès le 1er sept. 1957

Que vous m’écrivez d’adorables lettres, ma Suzanne. Est-ce « chat Bijou » qui, présidant à l’élaboration de la dernière, fut votre inspirateur ? Non ! Je crois que c’est plutôt la très vieille et solide amitié que vous avez pour moi qui me vaut des pensées aussi douces. Je bénéficie de l’ancienneté ; comme quoi, il n’est pas toujours fâcheux de vieillir.

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Concorès le 10 aout 1957

Ma chère petite Suzanne

C’est avec joie que j’ai lu votre longue lettre. Je ne regrette pas votre écriture « dansante », selon votre jolie expression. J’ai pu la lire en effet bien plus facilement que d’habitude, quand je suis obligé, pour déchiffrer certains mots, de me livrer au même travail que Champollion sur les hiéroglyphes. Aussi, écrivez-moi toujours sur vos genoux.

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Paris le 4 aout 1957

Ma chère petite Suzanne

Je vous écris de Paris d’où je n’ai pas pu partir encore. Je quitte la capitale pour Concorès mardi matin 6 aout.

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Paris le 21 juillet 1957

Chère et adorable Suzanne

Véritablement vous êtes un Ange ! Le mot n’est pas trop fort. Alors que vous devriez avoir envers moi un juste ressentiment pour avoir si longtemps tardé à vous répondre, vous me gardez si peu de rancune que vous n’hésitez pas à me souhaiter ma fête et à m’envoyer, à cette occasion, un nouveau livre. Je suis confus de tout cela, autant de mon inqualifiable silence que de votre indulgence vraiment méritoire. De tout cœur je vous remercie de ce volume que je lirai en vacances, comme j’avais lu aux vacances dernières : « Mort où est ta victoire ? ».

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Paris le 19 avril 1957

Ma bien chère Suzanne

Je ne veux pas que Pâques arrive sans un mot de moi. Vous sachant extrêmement attachée à ces fêtes religieuses qui viennent périodiquement se manifester dans l’année, je veux que ma présence vous rejoigne et tiens à vous souhaiter de passer de bonnes fêtes.

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Paris le 23 janvier 1957

Ma chère petite Suzanne

Que devez-vous penser de moi ? Moi, en tout cas, j’ai honte de moi-même ! Je puis presque dire que je me fais horreur !!

Vous adresser mes vœux de nouvel an et vous remercier des vôtres le 23 janvier, ce n’est vraiment pas admissible.

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Paris le 22 décembre 1956

Ma bien chère Suzanne

Je vous adresse ce petit mot rapide pour vous souhaiter un bon Noël, avec le très grand regret de ne pas être auprès de vous pour célébrer cette fête.

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Paris le 19 décembre 1956

Ma chère Suzanne

J’ai été bien attristé pour vous en apprenant le deuil qui vous frappait. J’aurai voulu vous écrire sur le champ mais hélas ! je n’étais pas en état de le faire et depuis j’ai encore été poursuivi par la malchance, ce qui a encore prolongé mon silence.

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