Paris le 4 aout 1957

Ma chère petite Suzanne

Je vous écris de Paris d’où je n’ai pas pu partir encore. Je quitte la capitale pour Concorès mardi matin 6 aout.

Je réponds à votre dernière carte :

Je comprends très bien que ce voyage rapide vers le 20 aout paraisse fatigant, surtout à une période aussi caniculaire. Alors je vous propose deux solutions, à votre choix.

Ou bien venir fin aout passer 10 jours à Concorès, ou bien venir passer une quinzaine à Paris dans le courant de l’automne, à la date qui vous plaira le mieux (vous désiriez revoir Paris, m’avez-vous écrit récemment).

Naturellement, tous vos frais de voyage et de séjour seront défrayés. A vous de décider, chère Suzanne, ce qui vous conviendra le mieux.

A vous lire à Concorès et bien affectueusement vôtre.

Henry

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