Paris Match, N°320, 21 mai 1955
Sommaire
- Au congrès radical, par Jean Farran
- Doom City atomisée
- Le Gange, par Georges Reyer et Tony Saulnier
- Cannes, par Guillaume Hanoteau
- La dernière victime d’Hollywood, par Paul Mathias
- Les jumeaux de la Fête-Dieu, par Georges Pernoud
Le sort du vieux parti des sages s’est décidé par acclamations
Doom City (Fatalité-Ville) a été la première ville américaine détruite par une bombe atomique. C’était le 5 mai, à l’aube, dans le désert de l’Arizona. Pour expérimenter la plus puissante bombe A qui ait jamais explosé aux États-Unis, deux fois plus puissante que celle d’Hiroshima, on avait construit, en plein désert, une véritable petite ville américaine, avec ses maisons de briques (habitées par des familles de mannequins), ses usines, sa poste et sa station de radio. A 1 400 mètres de là, une tour métallique de 160 mètres avait été bâtie pour supporter la bombe. Du sommet de la colline Media, située à 12 km, les observateurs de l’armée et de la défense passive assistaient à l’explosion. Mais celle-ci s’est déroulée sous les yeux de toute l’Amérique grâce à la télévision, dont six caméras télécommandées filmèrent, impassibles, la fin apocalyptique de la cité-fantôme.
Légende des siècles en strophes de ruines Bénarès La Sainte
Intrigues et romances du festival
Susan Hayward a failli mourir de la maladie des stars. Son suicide manqué illustre ce drame : la gloire de l’écran ruine la vie privée.
La plus extraordinaire histoire d’enfants échangés
