Paris 3/2/1966

Mon cher petit Bijou

Je n’ai pas le plaisir de vous connaitre au sens matériel et visuel du mot, mais j’ai entendu parler de vous si souvent et en termes si flatteurs, que vous m’êtes devenu infiniment sympathique.

Un tel sentiment expliquera et excusera la liberté que je prends de vous écrire avec le regret que Nice étant si éloigné de Paris, la distance met un sérieux obstacle aux effusions spontanées du coeur.

Pour amorcer et créer entre nous une certaine intimité, je vous adresse cette photo prise à mon réveil avec l’espoir qu’elle aura peut-être le privilège de vous plaire.

Je vous prie d’accepter mon meilleur ronron, mon plus doux miaou et mes caresses les plus félines.

Une petite chatte parisienne.

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