Paris le 2 février 1966

Ma chère petite Suzanne

Vous m’avez comblé ! et dans des proportions qui me gênent littéralement. Ce flacon de parfum et cette magnifique veste d’intérieur, tout cela c’était vraiment trop et j’en suis confus. Je vous en remercie de tout coeur.

J’ai très vivement apprécié la douce chaleur qui émane de la veste quand on s’y abandonne. Avec une pareille houppelande, on ne redoute aucune rigueur de l’hiver. En somme, vous m’avez fait parvenir Nice à domicile et vous me soignez à distance.

Merci encore cent fois.

Vous recevrez chaque mois une publication artistique. Ce sera pour moi comme si je vous faisais ma visite régulière.

Encore une fois, je vous remercie et vous embrasse de tout mon coeur chère Suzanne.

Henry

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