Le 22 aout

Très chère Mademoiselle,

« Vous voilà avec deux jours de retard » dira ma sympathique correspondante. Dimanche et lundi, chère Mademoiselle, il m’était impossible de tracer un seul mot ; après les massages et la gymnastique des doigts, je tremblais et ce n’est que ce soir que je peux sans grands efforts vous écrire.

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Le 20 aout 1967

Très chère Mademoiselle,

(Je ne connais pas encore votre prénom !).

J’ai bien reçu vos lettres du 29 juillet, 2 aout et 14 aout et je retrouve avec quelle joie cette noble distinction qui vous caractérise.

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Le 8 juillet 1967

Chère Mademoiselle,

Que devez-vous penser encore de ce retard ! Une indisposition, due à la chaleur en visitant un chantier, a changé mes itinéraires et je dois remettre à plus tard mes projets, qui m’auraient rapproché de vous. Donc, à plus tard la ville Phocéenne et mes terrains de St Tropez !

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Le 27 juin 1967

Chère Mademoiselle,

Ce matin j’ai trouvé votre deuxième message, écrit à la machine, à mon adresse postale. Vos paroles me touchent, chère Mademoiselle ; mais croyez bien que je n’avais pas besoin d’elles pour penser à vous. Oui, je me reprochais chaque jour de n’avoir pas encore répondu pas le moindre mot à votre aimable lettre « bleue » du 23 mai. Comment m’expliquer à moi-même ce silence. Laissez-loi par cette occasion vous exprimer mes remerciements sincères d’avoir pensé à moi.

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Le 16 mai 1967

Chère madame,

J’aurais voulu vous répondre plus tôt mais mes travaux m’ont appelé dans la ville rose et j’ai hésité à vous écrire.

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Cahors – 1er mai 1967

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Hôpital de Cahors (chambre 9) le 1er mars 1967

Ma chère Suzanne

Je suis absolument abasourdi. Jugez vous-même.

Il y a plusieurs semaines, je vous ai adressé une longue lettre dans laquelle je vous expliquais que je me trouvais fort malade et même qu’il s’en était fallu de peu que je meure. Et d’ailleurs, je me trouve toujours, je peux dire, à la frontière de la mort.

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Hôpital de Cahors (chambre 9) mardi 17 janvier 1967

Ma chère petite Suzanne

Je suis absolument confus de mon long silence, alors que je voulais vous remercier par retour de vos bons vœux qui accompagnaient les jolis mouchoirs offerts par vous et qui m’ont fait tant plaisir.

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Paris le 30 décembre 1966

Ma chère petite Suzanne

Veuillez bien, je vous prie, me pardonner si je n’ai pas encore répondu à votre lettre reçue déjà depuis quelques semaines à l’hôpital de Cahors. Mais vous ne m’en voudrez pas, vous faisant savoir que j’ai été très souffrant ces temps-ci et dans l’impossibilité matérielle d’écrire.

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Cahors – 6 Xbre 1966

Ma chère petite Suzanne

Voici 2 autres vues du Lot, choisies comme les précédentes parce qu’elles doivent répondre à vos gouts, imprégnées qu’elles sont d’eau courante et de verdure. Ce qui prouve que ce département n’est pas aussi sec qu’il en a la réputation.

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