Paris le 17 septembre 1961

Ma chère Suzanne

Il faut avouer que cette année 1961 aura été pour moi une année néfaste.

J’ai en effet encore subi une rechute de ma maladie de cœur quand j’étais à Concorès. Je ne sais si ce sont les fortes chaleurs de la seconde quinzaine d’aout qui suscitèrent cette nouvelle crise. Toujours est-il que j’ai été pris d’angoisses et d’étouffements. Le bon Docteur Redoulès s’est occupé de moi de son mieux, mais il me tardait d’être suffisamment rétabli pour regagner Paris et me faire traiter d’une façon plus scientifique.

Lire la suite »

Concorès ce 10 aout 1961

Ma bien chère Suzanne

Cette lettre va vraiment vous obliger à croire aux revenants. Et cela est plus vrai encore que vous ne sauriez l’imaginer. Vous avez bien dû supposer quand même que mon long silence et que ma non réponse à vos précédentes lettres avaient une cause indépendante de ma volonté. La raison de cette carence était en effet un cas de force majeure, dont voici l’essentiel.

Lire la suite »

Paris le 1er mars 1961

Ma chère Suzanne

Depuis le temps que vous n’avez pas reçu de nouvelles de moi, vous devez vous imaginer que je suis passé dans l’autre monde.

Il n’en est rien, mais je dois dire que durant toutes ces dernières semaines mon temps a été bien haché, toujours à propos de mon éternelle cousine pour laquelle j’ai dû intervenir en multiples démarches afin de tenter de la soustraire – tout au moins momentanément – à de terribles soucis.

Lire la suite »

Paris le 1er janvier 1961

Lire la suite »

Paris le 22 décembre 1960

Ma bien chère Suzanne

Combien souvent, ces temps-ci, j’ai été désireux de vous écrire ! Et je ne le faisais pas pour une raison bien simple que sans doute vous ne soupçonniez pas. Alors je suis bien obligé de vous la dévoiler.

Lire la suite »

Paris samedi 26 novembre 1960

Ma chère Suzanne

Je comprends parfaitement que vous soyez mécontente de moi et vous ne me le laissez pas ignorer, comme me le prouve votre dernière lettre que je viens seulement de lire, à mon retour après plusieurs semaines d’absence.

Lire la suite »

Télégramme du 10 octobre 1960

Paris dimanche 25 sept. 1960

Ma chère petite Suzanne

J’espère que vous avez reçu au début du mois ma lettre où je vous informais de mon retour à Pairs et où, en vous remerciant de la vôtre, je vous souhaitais de bonnes vacances.

Lire la suite »

Concorès le 29 aout 1960

Ma chère petite Suzanne

J’espère que ma lettre vous parviendra avant votre départ pour St Étienne de Tinée, lettre qui vous apportera tous mes meilleurs vœux de bonnes vacances pour vous et votre maman. J’espère que vous aurez la chance d’avoir un beau mois de septembre, que vous allez bien vous reposer physiquement et moralement et que vous reviendrez tout à fait d’attaque pour affronter le voyage à Paris.

Lire la suite »

Concorès le 10 aout 1960

Ma chère petite Suzanne

Je viens d’arriver à Concorès, encore assez fatigué. J’espère me remettre au cours de ce séjour, mais je me demande si je vais rester longtemps ici où nous subissons pluie et orages continuels. La maison, qui a été fermée toute l’année, est particulièrement humide et froide avec une année aussi pluvieuse. La campagne manque de charme par un temps pareil.

Lire la suite »