Cahors le 2 Xbre 1966
Ma chère petite Suzanne
Vous m’aviez demandé de vous envoyer quelques vues du Lot. En voici que je vous adresse avec plaisir.
Ma chère petite Suzanne
Vous m’aviez demandé de vous envoyer quelques vues du Lot. En voici que je vous adresse avec plaisir.
Ma chère petite Suzanne
Combien je suis honteux de moi-même pour ne vous avoir pas remercié depuis déjà longtemps de vos deux gentilles lettres et ne vous avoir pas plus tôt témoigné tout le plaisir qu’elles m’ont fait, surtout dans les circonstances que je traverse où l’amitié dont on est l’objet s’avère encore plus précieuse.

Ma bien chère Suzanne
Comme vous devez le penser, je me suis réjoui de recevoir votre lettre ainsi que vos photos qui l’accompagnaient. Parlons d’abord de ces dernières : je vois avec admiration que vous ne changez pas ; les années peuvent passer, vous êtes toujours aussi rayonnante et plus délicieuse que jamais. Vous êtes un cas quasi miraculeux !

Ma chère petite Suzanne
Me voici enfin arrivé à Concorès, pas en très bon état et plutôt très fatigué.
J’espère que le séjour ici dans ce repos champêtre dont j’ai tant besoin me permettra de remonter un peu la pente.

Je suis comblé et confus par toute votre généreuse gentillesse qui ne se dément jamais.
Je vous remercie de tout mon cœur de votre bel envoi qui m’a fait un si grand plaisir. Je viens de le recevoir à Paris après qu’il eut fait un crochet à Concorès, car hélas je suis toujours ici et je ne sais pas encore pour combien de temps.

Ma chère petite Suzanne
Enfin, j’ai le bonheur de pouvoir vous écrire ! Ce début de lettre va vous paraitre bien énigmatique et même incompréhensible. Mais je vais vous expliquer.